Résumé : II y a en chacun de nous un marcheur. Prendre l'air, dégourdir ses jambes, découvrir de beaux paysages, sentir le sol sous ses pieds produit un effet à la fois dynamisant et apaisant. Peu importe le but poursuivi, la marche, la balade, la promenade, la randonnée, le pèlerinage - c'est selon - font du bien au corps et à l'esprit.D'ailleurs, les philosophes ont aussi pratiqué la marche, chacun à sa façon : Thalès, et son faux pas qui le précipita au fond d'un puits ; Kant que rien ne détourna jamais de sa sortie quotidienne,à cinq heures précises ; Kierkegaard et ses promenades imaginaires ; Cioran, déambulant loin des hommes et de leurs désastreuses ambitions...L'auteur, promeneur assidu, examine attentivement cette mystérieuse connivence du pas et du mot, du souffle et de l'idée, du muscle et de la pensée. La marche éveille et stimule l'esprit, mais, bien plus encore, elle est une sagesse, une sagesse du corps.